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Petit pays méconnu, souvent annexé à son grand voisin le Mexique, le Guatemala offre pourtant une diversité de paysages superbes. Des plages de sable blanc d’Izabal, sur la côte Atlantique, à la jungle du Péten, dans le Nord du pays, en passant par ses lacs et ses volcans, ce pays recèle des trésors naturels. Culturels, également : Tikal est certainement l’un des plus beaux sites mayas. Caché au milieu d’une forêt épaisse _ où virevoltent toutes sortes de perruches, toucans et autres volatiles exotiques, où s’égosillent les singes hurleurs et où rodent, paraît-il, pumas et jaguars _ les temples de cette civilisation passée ont conservé toute leur splendeur. Les mayas, qui préféraient jouer au football plutôt que de faire la guerre pour déterminer les vainqueurs, ont régné sur ce territoire de 700 av. JC. à 900 ap. JC., 16 siècles d’histoire.

Bref, le Guatemala attire, à raison, de plus en plus de touristes. Les visiteurs regretteront cependant un manque flagrant de conscience environnementale. Déchets jonchés sur les bords de route, dépotoirs en pleine campagne côtoyant les terrains de football, déforestation vitesse V, la gorge se noud face à tant de paysages abîmés.